Pour l’histoire, La Très neuve compagnie c’est la compagnie de deux personnes en amour.
Pour l’histoire et pour tout vous dire, La Très Neuve n’a trouvé d’autre qualité que celle de sa nouveauté pour se nommer car elle voulait ne prétendre à rien d’autre que ce qu’elle était et ce que nous étions au moment de sa création, neuve et neufs, marchant sur des oeufs en art et en amour. Un pari sur le temps.
Notre charte artistique : la transparence, si ce n’est celle de nos comptes en banques, celle de nos identités, de nos émotions, de nos contradictions politiques, de nos interrogations intimes.
Nous cherchons la mise a nu.
Nous cherchons à ouvrir un oeil neuf et naïf sur nos projets et sur la vie autour. Nous essayons de rendre accessible à tous notre travail en mettent en scène notre méthode.
Nous signons au lieu d’un contrat de mariage un contrat artistique comme un engagement à déplier nos intentions sur le plateau et dans la vie.
Pour nous situer, nous faisons du théâtre du réel ou du théâtre documentaire, quelque part par là.
Nous travaillons à une écriture de l’exploration qui puise dans le réel son sujet et s’élabore au contact des habitant.e.s d’un territoire, d’un travail d’enquête, d’archives, l’immersion dans une réalité sociale ou un travail de documentation personnelle.
Nous écrivons à partir d’improvisations au plateau et essayons de créer des ponts entre matière documentaire et matière imaginaire.
Nous sommes à la recherche d’une écriture du frottement dans laquelle nous faisons personnellement l’expérience d’un sujet et questionnons notre capacité à être déplacer par lui.
Louise Dupuis
Après sa formation à l’école de clown Le Samovar et à l’ERAC, Louise Dupuis rejoint Remy Barché et Ludovic Lagarde au CDN de Reims. Elle joue notamment dans La Ville de Martin Crimp au Théâtre de la Colline en 2014. Elle collabore aussi avec Ludovic Lagarde dans L’Avare qui finit sa tournée à L’Odéon. Elle travaille aussi avec Tommy Milliot dans Winterheise de Fredrik Brattberg.
De 2017 à 2019, elle fait partie du nouveau collectif associé à la Comédie de Reims et participe aux spectacles écrits et mis en scène par Ferdinand Barbet.
Depuis 2019, elle travaille avec la Compagnie La Rousse sur les spectacles jeunes publics Spécimens et Zone Blanche.
Avec Julien Storini, elle co-écrit et met en scène le solo docu-fiction Le Fils de sa mère.
Julien Storini
Son parcours débute dans le domaine de l’humour et de l’improvisation. Après des passages par le Conservatoire de Nice et les Ateliers du Théâtre de Nice, il intègre en 2005 l’ERAC. À sa sortie, il travaille avec Guillaume Vincent, Cédric Gourmelon, Émilie Rousset, Pierre Blain et Simon Deletang.
Il intègre le collectif artistique de la Comédie de Reims dirigé par Ludovic Lagarde avec qui il entame une longue complicité : Sœurs & Frères, Un nid pour quoi faire d’Olivier Cadiot, Wozzeck, La mort de Danton, Léonce & Léna de Georg Büchner, l’Avare de Molière, La baraque d’Aïat Fayez et Les suppliants d’Elfriede Jelinek.
Depuis 2012, il partage son temps entre Paris et Montréal. Au Québec, on a pu le découvrir dans Le NoShow de la compagnie DuBunker et du collectif Nous Sommes Ici, qui a eu une longue vie du Festival d’Avignon, à la Suisse en passant par la France et la Belgique.
En 2021 avec Louise Dupuis, il crée la Très Neuve Compagnie et co-écrit avec elle le solo docu-fiction Le Fils de sa mère.
Louise et Julien sont co-directeurs du Théâtre Le Hublot à Colombes depuis avril 2021 avec la Supernova Compagnie et la Compagnie La Rousse.